Selon Henri Laborit, dans L'éloge de la Fuite, « [...] la fonction du système nerveux consiste essentiellement dans la possibilité qu’il donne à un organisme d’agir, de réaliser son autonomie motrice par rapport à l'environnement, de telle façon que la structure de cet organisme soit conservée ».

Ainsi le message nerveux est l’information ayant pour support la fibre nerveuse permettant à l’organisme à partir d’un ou plusieurs stimuli de l’environnement de donner une réponse adaptée.

Identifions les différentes étapes qui constituent le message nerveux :

Lorsque nous percevons des stimuli, c’est à dire des informations de l’environnement, ceux-ci sont captés par les récepteurs sensoriels spécifiques. Si un seuil minimum d’excitation est enregistré, le récepteur sensoriel élabore un message nerveux sensitif, message partant de l’organe récepteur et atteignant par l’intermédiaire de nerfs sensitifs (plus précisément de neurones afférents) l’un des deux centres nerveux (moelle épinière en cas de réflexe et cerveau via la moelle épinière dans les autres cas).

Le cerveau intègre le message nerveux sensitif et élabore à partir de celui-ci un message moteur adapté. Le message moteur passe par des nerfs moteurs (plus précisément motoneurones) pour atteindre l’organe effecteur qui donne une réponse adaptée au stimulus initial.

Ce message nerveux est de nature électrique cela implique donc que les neurones, support de la propagation de l’influx nerveux, ont une structure et un fonctionnement particulier ce qui leur permet, contrairement aux autres cellules de transmettre ce message électrique.

Dans le cadre de notre TPE nous nous donc sommes demandés pourquoi certaines cellules (les neurones) sont capables de générer le message nerveux alors que d’autres non ?

Dans un premier temps nous nous sommes intéressés à la structure de ces cellules nerveuses puis nous nous sommes penchés sur les conséquences de ses particularités : la dépolarisation.

 

   
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